Un doctorant de l'EPFL va étudier la neige olympique à Pyeongchang
Les mesures de Josué Gehring aideront les spécialistes locaux à affiner leurs prévisions autour des sites olympiques
Il n'a pas été sélectionné par Swiss Olympic, mais Josué Gehring, doctorant suisse du Laboratoire de télédétection environnementale (LTE) à l'EPFL, sera bien à Pyeongchang, district sud-coréen où se dérouleront les prochains Jeux olympiques d'hiver. Pas pour couvrir les épreuves, mais pour veiller à ce qu'elles se déroulent dans de bonnes conditions.
Dans le cadre d'une campagne internationale à l'initiative de la Korea Meteorological Administration, le chercheur va récolter des données météorologiques en compagnie d'une dizaine d'autres scientifiques. «Grâce à nos appareils de mesure (ndlr: à découvrir sur son blog), nous livrerons des données radars en temps réel. Elles seront intégrées par les météorologues sud-coréens pour affiner leurs prévisions météo autour des sites de Pyeongchang, Gangneung et Jeongseon, où se dérouleront les épreuves», précise Josué Gehring.
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L'automne dernier, avec d'autres chercheurs, le doctorant s'est rendu sur place pour installer un radar de précipitations, un radar à nuages, un disdromètre, pour mesurer la taille des gouttes et des flocons de neige, ainsi qu'un MASC (ndlr: Multi-Angle Snowflake Camera, à découvrir dans la vidéo ci-dessus). «Prêté par MétéoSuisse, cet appareil permet de prendre en haute résolution et sous différents angles des millions de photos de flocons de neige pour en comprendre l'anatomie», précise l'EPFL.
Car en marge de cette contribution «olympique», le doctorant, dont le travail consiste à «comprendre l'origine des grosses chutes de neige et à mieux les caractériser afin d'améliorer les outils de prévisions météo en montagne», profitera du séjour pour faire progresser ses recherches. «En Corée du Sud, les montagnes sont proches de l'océan, ce qui produit des phénomènes météo différents que ceux qu'on trouve dans les Alpes», ajoute Josué Gehring. À ce titre, la comparaison de ces données avec celles récoltées par l'EPFL en Valais et en Antarctique ces dernières années permettra de comprendre les phénomènes en jeu. Cerise sur le gâteau: le chercheur entend bien en profiter pour assister à quelques épreuves. «De ski de fond, sport que je pratique, et de biathlon.»
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