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Six millions levés par une start-up de l'EPFL

(image d'illustration)

Depuis trois ans, une start-up basée à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) s'illustre dans la lutte contre le cancer. Afin d'être prêt à commercialiser leur technologie dès l'année prochaine, Lunaphore a annoncé mercredi le bouclement d'un nouveau tour de financement de 6 millions de francs auprès de plusieurs sociétés spécialisées dans le capital-risque, de plusieurs investisseurs privés, mais aussi de partenaires de longue date comme Redalpine Venture Partners.

Active dans l'immunohistochimie - soit la partie détection et diagnostic de la maladie -, la jeune pousse a développé une technologie permettant d'analyser rapidement la manière dont les patients réagissent à leur traitement. «Notre technique d'analyse des tissus est non seulement dix fois plus rapide que celles existant actuellement, mais elle permet en plus d'obtenir de meilleurs résultats pour observer la manière dont les tumeurs évoluent», explique Déborah Heintze, cofondatrice de la start-up avec Diego Dupouy et Ata Tuna Ciftlik.

Une technologie primée

L'origine de Lunaphore remonte concrètement à 2012, lorsque les deux hommes décident de s'associer. «Après avoir développé les bases de la technologie au cours de ses six années de doctorat, Ata Tuna Ciftlik a proposé à Diego Dupouy – avec qui il avait déjà collaboré – de lancer ensemble leur entreprise», précise Déborah Heintze, qui les a rejoints quelques mois plus tard.

Leur technologie a remporté de nombreux prix au cours de ces dernières années – dont le Prix PERL un mois après sa création. En 2017, la start-up peut même se targuer d'être classée 9e dans le Top 100 des start-up les plus prometteuses de Suisse selon un classement établi chaque année par Venture Lab et publié par PME Magazine.