Ma thèse en 180 secondes: deux doctorants de l'EPFL sur le podium

Amaël Cohades (EPFL) 2e, Sarah Olivier (UniGe) 1e, et Giel Op 't Veld (EPFL) 3e © S.Puiatti Catroofstudio

Amaël Cohades (EPFL) 2e, Sarah Olivier (UniGe) 1e, et Giel Op 't Veld (EPFL) 3e © S.Puiatti Catroofstudio

Deux doctorants de l’EPFL ont terminé sur le podium hier soir à Genève lors de la finale nationale du concours Ma thèse en 180 secondes. La seconde marche ouvre même à Amaël Cohades, les portes de la finale internationale. Une plongée rafraîchissante au coeur des laboratoires pour le large public, grâce aux quinze finalistes, issus de toutes les universités romandes.

Hier soir à Genève, Amaël Cohades et Giel O ‘pt Vield, deux doctorants de l’EPFL, ont relevé une nouvelle fois avec brio le défi de résumer plusieurs années de recherche en trois minutes. Ils ont su allier rigueur scientifique, vulgarisation et humour pour convaincre le jury de la finale suisse de Ma thèse en 180 secondes, présidé par la directrice du Fonds national suisse (FNS). La seconde place permettra à Amaël Cohades de représenter l'EPFL à la finale internationale qui se tiendra en Belgique cet automne. C’est une chercheuse de l’Université de Genève, Sarah Olivier, qui a remporté le 1er prix du jury -composé de personnalités du milieu académique, des médias et de l'industrie - ainsi que le prix du public. Ce concours regroupe les chercheurs figurant aux trois premières places des finales organisées dans chacune des universités romandes.

Le vélo qui s’autorépare n’est pas encore au point, mais les spectateurs auront désormais une pensée pour Amaël Cohades lorsque leur petite reine en matériau composite subira un choc. Le doctorant du Laboratoire de mise en œuvre de composites à haute performance planche sur plusieurs solutions qui permettraient aux lésions de se réparer à la manière d’une blessure sur le corps humain.

Quant à Giel Op ‘t Veld, c’est avec un clin d’œil destiné aux très nombreux doctorants de l’audience qu’il a su donner une tournure ludique et captivante à ses algorithmes. Son système pourrait en effet permettre d’accélérer le téléchargement de séries télévisées aux heures de pointe… et ainsi libérer du temps pour rédiger une thèse.

Tout autre domaine que celui de la vainqueur de cette seconde édition du concours national puisque Sarah Olivier, de l’Université de Genève, restaure l’image des rois mérovingiens –dont le Dagobert de la chanson- tel qu’ils étaient perçus au XIVe et XVe siècles. Et notons également l’excellente présentation de Julie Scotton, la 3e représentante de l’EPFL, qui avait d’ailleurs remporté la finale du campus.

Les trois lauréats de cette finale suisse ont obtenu dans l'ordre 1500, 1000 et 750 frs. De plus, les deux premiers, Sarah Olivier et Amaël Cohades, se rendront au mois de septembre à l'Université de Liège, en Belgique, où ils défieront des candidats francophones venus par exemple du Québec, de France, du Maroc ou du Sénégal. Cela constituera une nouvelle possibilité de mettre en évidence les compétences pour la prise de parole en publique, acquises notamment durant les cours suivi lors de la préparation au concours. Ce voyage sera également l’occasion pour les participants de partager leurs expériences et leurs recherches avec d’autres chercheurs venus d’horizons académiques complètement différents.

Concours Ma thèse en 180 secondes sur le campus en 2017:

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Les inscriptions sont en ligne.